- PARLER SANS RIEN DIRE -

Brisée comme un objet de porcelaine,
Mon cœur n'a pu résister aux chants des sirènes.
Toi, figure de force,
Tu as fait une grave entorse.
Ton comportement inattendu,
Bien pire qu'un malentendu,
M'a tout simplement démolie.
Pourtant pas sous le contrôle de la folie,
Tes gestes étaient calculés,
Tu savais ce que tu faisais.
Tel un serpent cobra,
Je fus objet de proie.
Si jeune et si malléable,
Plongeant dans un mal abyssal.
Toi, figure de maturité,
Tu devais symboliser la sécurité.
Pourtant tu m'as tuée.
Comment pourrais je te pardonner ?
En une nuit ma vie a plongé
Dans une profonde obscurité.
Assouvissant tes pulsions d'être primaire,
La douleur laissée n'est pas éphémère.
Le mal que tu as laissé,
Aussi bien moral que physique,
M'a complètement immobilisée,
Dans un état anesthésique.
Plus rien ne m'importe.
Cette douleur m'a rendue plus forte,
Mais le souvenir de ta conduite,
M'a tout simplement détruite.
Tu as eu beau te repentir,
A petits feux je ne cesse de mourir.
Depuis cette nuit où tout a basculé,
Où tu as pris mon enfance rêvée.


Ne me pose pas de question,
Je t'en pris ce n'est pas une fiction.
La réalité est ainsi,
Oui c'est ma vie.
Ce que je ne pouvais te dire,
J'ai essayé de l'écrire...